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mardi

aminghadimy " Group azaduifr "

Sous la forme d'un journal, Maupassant nous rapporte les
hallucinations d'un homme obsédé par la mystérieuse présence d'un
être surnaturel auquel il donne le nom de "Horla". Ce Horla serait
une sorte d'"incube", qui posséderait toutefois un corps, fait d'une
matière invisible et impalpable lui permettant d'échapper à toute
investigation des sens. Cet être surnaturel est capable de
raisonnement, tout comme les hommes : c'est en fait une manière de
surhomme qui s'empare du premier venu, lui impose sa propre volonté,
jusqu'à en faire son esclave et absorbe, à son bénéfice, toute
l'énergie vitale de sa victime...

Dans Le Horla précisément, qui est le journal d'un homme obsédé par
son double maléfique, la névrose de Maupassant devient la matière
même d'un récit brûlant qui s'enfonce progressivement dans la folie.
Incapable d'exorciser ce dédoublement, de tuer "l'autre" qui
l'habite, "le horla", le narrateur se résigne à son propre
suicide : "Il n'est pas mort... Alors... alors... il va donc falloir
que je me tue, moi !..."









Résumé

Le lecteur est projeté d'emblée dans la lecture d'un journal intime.

Le narrateur vivait confortablement dans une grande demeure blanche,
au bord de la Seine où passent des bateaux venus du monde entier.
Soudain, sans raison apparente, il fut pris de malaises. Il
attribuait au fleuve une influence pernicieuse, quand un fait bizarre
se produisit : un soir, il s'endormit en laissant sa carafe pleine
d'eau à côté de son lit. En se réveillant, il la trouva vide.

Le narrateur, pour échapper à sa hantise, part pour le Mont-Saint-
Michel, visite le monument médiéval et cause avec un moine. De
retour, ses maux le reprennent. Il se livre alors à diverses
expériences (lait, pain, vin, fraises) et il aboutit à cette
conclusion effarante : quelqu'un était près de lui toutes les nuits
et buvait son eau.

Un peu plus lard, il se rend à Paris, où il reste trois semaines,
mais il ne relate d'une manière détaillée que deux journées. Il
assiste à une séance d'hypnotisme qui le bouleverse. Dans sa
conversation avec le moine, comme dans ses commentaires sur le
pouvoir de l'hypnotisme, il continue à se poser la même angoissante
question : l'invisible existe-t-il ?

Un matin de printemps, il se promenait dans son jardin. Il vit, sous
ses yeux, une rose se casser, s'élever en l'air, comme cueillie par
une main. Un peu plus tard, il vit une page du livre qu'il avait posé
sur sa table tourner toute seule. Il en était persuadé à présent, un
être invisible se trouvait là, ne le quittait plus, lui prenait sa
vie. Il le baptisa le Horla. Il finit par le voir un soir où, ayant
allumé toutes les lumières de son appartement, il se retourna
brusquement : le grand miroir où il avait l'habitude de se contempler
était vide. Son propre reflet avait disparu. Puis, lentement, comme à
travers une grande épaisseur d'eau, il réapparut progressivement.

Il avait donc vu le Horla, vision épouvantable.

La présence du Horla n'est perçue que par le seul narrateur.
Plusieurs de ses voisins sont atteints du même mal, et chez eux aussi
le lait et l'eau disparaissent chaque nuit.

Le malade développe alors sa théorie : un être nouveau, plus
perfectionné que l'homme, a fait son apparition sur la Terre. Un
journal brésilien le confirme, en décrivant une épidémie qui sévit
dans la province de Sào Paulo. Or c'est un trois-mâts brésilien que
le malade a vu passer sur la Seine, juste avant que ses maux
commencent.

Seul, il tend alors un piège au Horla, l'enferme dans sa chambre et
met le feu à sa demeure, oubliant du même coup les différent
serviteurs qui vivaient avec lui. Mais le Horla n'a-t-il pas
survécu ? Le narrateur alors n'a plus qu'à se tuer.


aminghadimy " Group azaduifr "

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