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Au sud du cinéma – 23 au 26 avril




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AMBASSADE de FRANCE en IRAN
Service de Coopération et d’Action Culturelle



Au sud du cinéma – 23 au 26 avril
Cinémathèque du musée d’art contemporain
Ave Karegar Chomali, à côté du parc Laleh



Depuis vingt ans, de nombreux cinéastes des pays du sud reçoivent le soutien de professionnels français par le biais du Fonds Sud. Mis en place par les ministères français des Affaires étrangères et de la Culture, le Fonds Sud est un outil original, un formidable levier qui accompagne la création cinématographique en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique Latine. Avec le soutien apporté à 320 films, ce fonds a incontestablement imprimé sa griffe sur le paysage cinématographique dans le monde et permis à des cinéastes d’imprimer leurs rêves sur la pellicule.

Des films, des histoires sont projetés au public de Téhéran pour découvrir ou re-découvrir la vitalité et les couleurs du cinéma de tous les continents. Des films iraniens tournés entre 1995 et 2005 sont également sélectionnés. ‘Le cinéma français’ est présenté en parallèle, avec la projection en avant-première du film ‘Serko’ – qui sortira prochainement sur les écrans français.


Tous ces films nous entraînent à leur manière à la découverte d’un univers toujours plus vivant, toujours plus étonnant, complexe et infiniment riche de ses identités. Contes et légendes, jeux d’enfance, rites initiatiques… jouent un rôle déterminant dans l'affirmation de la création et de l'identité culturelle de ces productions.


Des rencontres avec le public et avec les professionnels iraniens sont animées par :

Agnès Devictor, critique de cinéma, spécialiste du cinéma iranien et co-auteur de l’ouvrage ‘Au sud du cinéma’, s’exprime sur Le cinéma iranien en Europe : la découverte d’un continent cinématographique


Joël Farges, réalisateur de ‘Serko’ et producteur, notamment de nombreux films ‘Fonds sud’ tournés au Kazakhstan, en Indonésie, en Chine, en Iran… intervient sur le thème Le cinéma peut-il encore exprimer nos civilisations ?



Catherine Dussart, productrice et fondatrice de la société CD Productions intervient sur ‘La production française et les co-productions’.

Rafi Pitts, Abolfazl Jalili, Ali Réza Raïssian, Kambozia Partovi et Mohsen Makhmalbaf, réalisateurs et scénaristes iraniens font part de leur expérience de co-production avec la France et du soutien apporté à leur création.


Une sélection de films d’Afrique et d’Asie

Les Gens de la Rizière de Rithy Panh – Cambodge (1994)
Durée : 130min

La vie de Vong Poeuw et de sa famille, leurs joies et leurs croyances, sont rythmées par le culture du riz. La terre est petite, la famille nombreuse, les enfants grandissent. L’équilibre est fragile. Un incident banal survient, et le cycle de vie se transforme en cycle de tragédie.


Les Silences du Palais de Moufida Tlatli – Tunisie (1994)
Durée : 127min


Alia, 25 ans, n’en peut plus de chanter dans les mariages. Après l’humiliation d’un énième gala, elle exprime sa lassitude et sa révolte contre Lotfi, qui partage sa vie depuis dix ans sans l’avoir jamais épousée et lui refuse, une fois encore, de garder l’enfant qu’elle porte. L’annonce de la mort du prince Sid Ali, un ex-bey, la replonge brutalement dans son passé et sur les traces d’un père inconnu… qui pourrait être le prince.

Ali Zaoua de Nabil Ayouch – Maroc (2000)
Durée : 90min


Ali, Kwika, Omar et Boubker sont des enfants des rues. Au delà de toutes les galères quotidiennes, une amitié indéfectible les lie. Très vite, Ali est tué dans une bagarre entre bandes rivales. Dorénavant, ses trois amis n’auront qu’un seul but, lui offrir l’enterrement qu’il mérite.

Platform de Jia Zhangke – Chine (2001)
Durée : 193min

Le film suit sur dix ans les tribulations en Chine d’une troupe de théâtre qui se reconvertit dans le rock. Minliang et ses amis connaîtront de multiples aventures artistiques et sentimentales, sur fond de déception révolutionnaire, d’ouverture et de privatisation…

Hyènes de Djibril Diop Mambety – Sénégal (1992)
Durée : 110min

Incroyable nouvelle pour les habitants de Colobane : Linguère Ramatou devenue archi-milliardaire, revient au pays. Draman Drameh, qui fut son amant passionné, se précipite. Au cours d’un grand banquet, Linguère Ramatou annonce qu’elle va faire un don de 100 milliards à une seule condition : sacrifier la vie de Draman, qui l’avait trahie…

Lettre d’Amour Zoulou de Ramadan Suleman – Afrique du Sud (2004)
Durée : 105min

Thandeka est journaliste et noire. L’alcool la ronge, la perturbe dans son travail et dans ses relations avec sa fille, sourde et muette. Une vieille femme, Metua, se présente au journal pour demander à Thandeka de témoigner à la commission « Vérité et Réconciliation » pour que les restes de sa fille assassinée soient retrouvés et ensevelis conformément à la tradition zoulou…

Une sélection de films d’Iran

Abjad, la première lettre de Abolfazl Jalili (2003)
Prix spécial du jury Vesoul 2004
Durée : 100min

Emkan a quatorze ans. Il est attiré par toutes les formes d'expression artistique, mais ses parents rejettent sa vocation qu'ils considèrent comme une offense à Dieu. Une jeune fille, Maassoum, s'installe dans le quartier avec ses parents qui reprennent la gérance du cinéma local. De leur première rencontre naît une passion forte et réciproque. La révolution éclate, le pouvoir religieux se met en place, la guerre s'installe. La famille de Maassoum quitte la ville. Emkan part sur ses traces, jusqu'à Téhéran, armé d'une caméra super8.

C’est l’hiver de Rafi Pitts (2005)
Durée : 86 min.

Tout commence en hiver. Un homme perd son emploi et prend la décision de partir chercher du travail à l’étranger parce qu’il ne voit plus aucune chance de gagner de l'argent dans son pays. Il se met donc en route, laissant derrière lui sa femme et sa fille. Des mois s’écoulent sans qu’il donne le moindre signe de vie à sa famille – pas de coup de téléphone, pas de lettre. Puis c’est l’automne. Kathoun, un étranger, arrive un jour dans la ville. Il est mécanicien et cherche du travail. Son attention se porte sur la jeune et jolie femme dont on dit qu’elle n’a plus de mari.

Station déserte de Aliréza Raïssian (2003)
Durée : 100 min.

Lors d’un voyage vers Mashad, la voiture d’un jeune couple tombe en panne. L’homme qui est photographe, fait la connaissance d’un futur député du parlement dans un petit village désert qui l’aide à réparer sa voiture. La jeune femme qui était un jour institutrice, enseigne aux enfants dans la seule classe du village ce qui marque le début d’une amitié avec eux et les autres villageois.

Ali Réza Raïssian est né en 1955. Il a terminé ses études de metteur en scène à la faculté de la radio télévision à Téhéran. Après avoir débuté en tant que scénariste et assistant metteur en scène, il a mis en scène et produit de nombreux films, courts et longs métrages : Les rues froides (Assistant metteur en scène) –Rapport d’un meurtre (scénariste et assistant metteur en scène) – Reyhaneh (1989) – Le Voyage (1995) – La Femme de Mai (producteur) – Station déserte (2003).


Café Transit de Kambozia Partovi (2004)
Durée : 100 min.


Une femme reprend le café de son mari décédé, suscitant rejet et réaction violentes de la part de sa famille et de la communauté.


Et le cinéma français

Serko de Joël Farges (2005)
Durée : 100 min.


Cette histoire vraie se déroule, en 1900, dans l’Empire Russe. Monté sur son petit cheval gris, Serko, le cosaque Dimitri quitte en début d’hiver les bords du fleuve Amour, situé aux confins orientaux de l’Empire Russe. Après d’extraordinaires péripéties, tous deux arrivent à Saint-Pétersbourg, à la cour du Tsar. Ayant parcouru plus de 9 000 kilomètres en 200 jours, à travers des contrées inhospitalières et inconnues. Ce jeune cosaque et son cheval ont réalisé ainsi le plus fantastique exploit équestre de tous les temps. Un périple véridique qui fascine tous les cavaliers.


les Programmes sur site Ambassade de France en Iran


http://www.ambafrance-ir.org/french/actualités/Cinema.html


Cérémonie de clôture avec la présentation du film ‘Serko’, en présence de son réalisateur Joël Farges et de Catherine Dussart, productrice.

Toutes les projections seront accompagnées d’un débat avec le public.


Merci beaucoup de Michel Houdayer
Attaché de coopération pour le français
Ambassade de France en Iran - Téhéran
Tél : +98 21 - 22 80 50 60 / 22 29 22 82 / 22 28 03 72
Télécopie : +98 21 - 66 46 01 40

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