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jeudi

et vice et versa

Petit poème romantique


Là où s'endore, prés du ruisseau chantant,

Le tout toi affalé dans tes rêveries dansant

Dans l'air, et dans la brûme s'éparpillant.

Ton odeur, tes gèstes incontrôlés par les frémissements

Du sommeil, ta peau douce à caresser infiniment.

Et en mon âme, mon coeur, cette plénitude que je ressens.

Cette nature du petit matin, doucement s'éveillant

Par le cortège des chants d'oiseaux trépignant

Dès l'aurore. Ton corps affalé sans cèsse bougeant,

Laisse enfin tes yeux éclorent, apercevant

Une légère clarté or sur un visage souriant,

Qui n'ose encore trop te dévoiler ses sentiments.

2006

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