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Ambassade de France en Iran

Journées de la Francophonie

dans le cadre de la Foire Internationale du livre de Téhéran)

Maison des Artistes d’Iran

Ave Taleghani, rue Moussavi

4 au 7 mai 2006



La Francophonie ne veut pas d’un monde uniforme, mais d’un monde solidaire, riche de ses différences. Pour favoriser un dialogue entre les cultures, nous devons garantir l’existence de toutes les cultures et leur permettre de continuer à vivre, à créer et à innover’ Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie



Chaque année, dans plus d’une centaine de pays, la fête de la Francophonie a pour but de valoriser la langue que nous avons en partage, toute la richesse et la diversité des cultures.



Pour la deuxième année consécutive, les Journées de la Francophonie sont fêtées à Téhéran. Cette manifestation - qui se déroule en parallèle de la Foire internationale du livre de Téhéran - a pour vocation, en réunissant des écrivains et des intellectuels venus de France, de mettre en valeur les réalités de la francophonie, forte de la richesse et de la vitalité des cultures des pays qui la composent.



Cet événement souligne que de nombreux pays dans le monde entretiennent des rapports intenses avec la langue française, en faisant valoir que l’espace francophone se veut un espace de l’expression de la diversité et du dialogue des cultures dont le chantre est Léopold Sedar Senghor, poète sénégalais, à qui un hommage particulier est également rendu à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance.



Pour parler de la francophonie et de la diversité culturelle, pour célébrer la langue française, ce lien qui unit plus de 800 millions de francophones recensés dans soixante-trois pays du monde, l’Ambassade de France prévoit d’organiser, en partenariat avec la Maison des Artistes d’Iran, des conférences animées par des personnalités françaises et francophones invitées à Téhéran ainsi que par des intellectuels iraniens.




Hommage à Léopold Senghor, chantre du dialogue entre les cultures





Senghor, père fondateur de la francophonie



Senghor, ‘maître (africain) de langue (française)’ : quelle fut sa relation à la langue française ? Comment a-t-il concilié sensibilité nègre et langue coloniale ? pourquoi a-t-il choisi d’exprimer sa ‘négritude’ dans une langue ‘venue d’ailleurs’ ?



Senghor, itinéraire d’une vie



Présentation de la vie, de l’action et des œuvres de Léopold Sédar Senghor. Un certain nombre de ‘haltes’ ménagées au cours de cette évocation biographique permettent de mettre en valeur des moments importants de sa vie ou des thèmes qui lui étaient chers et qui restent d’actualité.





Jean-René Bourrel, responsable de programme à l’Organisation Internationale de la Francophonie et concepteur de l’exposition itinérante ‘l’Année Senghor’ anime ces deux conférences-débats.





La poésie de Senghor



Si la poésie de Senghor est inoubliable, c’est qu’avant tout elle est musique, c’est qu’elle ‘sonne’ à l’oreille, qu’elle est rythmée comme une chanson.

Des poèmes de Léopold Senghor sont lus en français et en persan par Hamed Fouladvand, poète, essayiste, et Sima Tavajoh.





Cent ans de négritude



Ce documentaire retrace l’itinéraire hors du commun de Léopold Sédar Senghor et propose une brève rétrospective de la vie du ‘poète-président’, en s’appuyant sur des prises de vue contemporaines aussi bien que sur des documents d’archives mais surtout sur la voix du poète qui rythme l’image et raconte une vie.



Gueule du Lion et sourire du Sage



Faire redécouvrir les valeurs et les convictions sur lesquelles Léopold Sédar Senghor a fondé son œuvre et son action, montrer leur exemplarité dans le monde dans lequel nous vivons sont les deux principaux objectifs de l’exposition. Composée de dix-sept panneaux, cette exposition itinérante, est présentée au public de Téhéran dans une version française traduite en persan.



La nouvelle francophonie



Demain la Francophonie



Pourquoi la Francophonie ? Parce qu'elle est un lieu exemplaire de cette diversité culturelle avec plusieurs centaines de millions d'individus parlant français, 63 pays concernés. Bien sûr, traiter de la Francophonie, c'est sortir du placard l'histoire de la colonisation et de la décolonisation pour en débattre et la dépasser. Mais ce n'est pas seulement commémorer le passé, c'est surtout mesurer que c'est une chance pour l'avenir, un moyen pour la France d'être présente sur tous les continents et de faire reconnaître un style et une identité. Les pays qui demain seront les mieux placés dans la mondialisation sont ceux qui acceptent de réaliser cet aller-retour culturel entre le monde et eux.



La diversité culturelle



Le thème de la diversité culturelle est, selon Dominique Wolton, un enjeu politique majeur. Chacun, en effet, veut bien participer à un monde ouvert, pourvu qu'il conserve ses racines culturelles, sociales,
religieuses. Dans son précédent ouvrage, L'Autre Mondialisation, Dominique Wolton abordait ce thème de la diversité culturelle sur le terrain de l'Europe et de l'Outre-mer



Dominique Wolton, docteur en sociologie, est actuellement Directeur de Recherche au C.N.R.S. Il assume la direction du laboratoire "Information, Communication et Enjeux scientifiques depuis 2000.

Il a fondé et dirige la Revue internationale Hermès. Il dirige également la collection Communication qu’il a créée en 1998. Il est également l’auteur de nombreux essais dont Penser la communication (1997), L'Autre Mondialisation (2003), Il faut sauver la communication (2005), tous publiés chez Flammarion.

Membre du Haut Conseil de la Francophonie et du comité d’honneur du Festival francophone en France, Dominique Wolton est le messager d’une francophonie libérée de son cadre historique et qui inscrit sa singularité dans une mondialisation non plus redoutée, mais assumée.





Littérature et langue française



Le personnage dans le roman



" Le roman, de façon générale et contrairement à la poésie, se dit et se fait à travers ses personnages. Or s'il y a personnage, il y a nécessairement une famille autour, et une société, et un pays, et un moment de l'Histoire. Et puis il y a une langue qui n'est jamais neutre et peut, par sa structure même, infléchir chacun de ces aspects. Rien de tout cela n'allait de soi pour moi. J'ai longtemps cherché à échapper au personnage, essayant par divers moyens de l'arracher aux étouffants vêtements de la réalité. Aujourd'hui, c'est au contraire au personnage que je m'attache le plus, par lui que le roman me semble le plus riche et le plus vivant. Ce sont les différentes raisons de cette évolution dont je vais vous parler."


Vieillesse et jeunesse dans le roman





"Mon avant-dernier livre 'Des phrases courtes, ma chérie' examine ce qui se arrive dans une famille lorsque l'un des parents atteint les territoires extrêmes de la vieillesse. Tout se passe dans une maison de retraite, entre une mère âgée et sa fille qui vient en visite. Mon dernier roman 'Les amants imparfaits’, au contraire, raconte une histoire d'amitié, d'amour et de fascination entre trois jeunes gens, de l'âge de 6 ans à l'âge de 23 ans, histoire qui se déroule sur un fond de très grande disparité sociale. Le premier est plutôt un récit, le second entièrement de la fiction. Mais y a-t-il vraiment une différence?"


Pierrette Fleutiaux est auteur de nombreux ouvrages pour la jeunesse et de romans dont ‘Nous sommes éternels’ prix Femina 1990 et ‘Métamorphose de la Reine’ prix Goncourt de la nouvelle 1985.





Proust de 7 à 77 ans



Cette rencontre autour de l’adaptation des œuvres de Proust en BD est axée sur le pourquoi de l’adaptation en bandes dessinées, sur l’humour de Proust, sur l’art, sur la recherche de sources visuelles, sur la façon de procéder ainsi que les contraintes de la bande-dessinée, les spécificités de ce mode d’expression, les révélations du dessin.



Création d’une bande-dessinée



Au moyen du détournement de deux logiciels (mise en page et retouche photo), l’auteur réalise une adaptation ‘montée’ comme on monte un film, c’est-à-dire ‘case par case’ comme on monte un film ‘plan par plan’. Et il y a aussi les ‘faux’ réalisés à partir de tableaux de grands maîtres et l’usage de l’iconographie du 19ème siècle.



Stéphane Heuet est né à Brest. Fils d’officier de marine, il passe son enfance dans sa ville natale puis entre au collège militaire. Par atavisme, il s’engage dans la marine, sillonne l’Océan Indien qu’il quitte pour retrouver l’Europe sept ans plus tard. Pendant quinze ans, il travaille dans la publicité. A la lecture de ‘A la recherche du temps perdu’ de Proust c’est une avalanche d’images et de métaphores qui sont à l’origine du grand projet d’adapter la totalité de l’œuvre de Proust en BD.





Récital de poèmes d’amour et d’humour



Lecture de poèmes français et persans de Saadi, Hafez, Khayyam, Apollinaire, Baudelaire, Prévert, Verlaine, Ronsard…



Davoud Rachidi est metteur en scène, acteur de cinéma et de théâtre réputé en Iran. Il est responsable du comité Art et théâtre de l’Association des amitiés Iran-France.





Concours de la langue française



Un concours national ‘Langue française’ est ouvert aux jeunes iraniens francophones. Composé de personnalités, le jury récompense par un voyage d’une semaine à Paris deux lauréats sélectionnés pour l’excellence de leurs écrits. Un concours en direction des adolescents, nouveaux apprenants de français, a été mis en place sur l’ensemble du pays.


Le théâtre aujourd’hui



Le théâtre contemporain en France : nouvelles tendances



Gilberte Tsaï , metteur en scène, dirige depuis juillet 2000, le Centre dramatique national de Montreuil, en région parisienne.

Sensible à la diversité des productions et des expressions culturelles, elle a monté, en France et à l’étranger, un grand nombre de spectacles aussi divers que Noces de Bambou réalisé avec la communauté chinoise de Marne-la-Vallée, Tales of exiles d’après Les Villes invisibles d’Italo Calvino monté à New York, Tableaux impossibles créé à partir de 7 tableaux impossibles de peintres contemporains, L’importance d’être d’accord de B.Brecht, Une nuit à la bibliothèque en italien à Parme, en russe à Saratov et en français à Paris, La main verte, spectacle sur les jardins dans un jardin inventé par le paysagiste Gilles Clément.



Un acteur un auteur



Lecture de textes de Amin Maalouf extraient de ‘Samarcande’ et ‘Le rocher de Tanios’

Amin Maalouf est né au Liban. Il est contraint de s'exiler en France en 1976, alors que son pays est ravagé par la guerre civile. Il collabore à la revue 'Jeune Afrique' puis y exerce la fonction de rédacteur en chef. Il parcourt alors de nombreux pays afin de couvrir l'actualité. Sa première publication, 'Les Croisades vues par les Arabes', est un ouvrage historique. Mais c'est son roman 'Léon l'Africain' qui le révèle au grand public (1986). En 1993, il obtient le prix Goncourt pour 'Le rocher de Tanios'. Dans ses oeuvres, il se propose d'examiner les rapports politiques et religieux qu'entretiennent l'Orient et l'Occident.



Marc Susini est comédien. Il a travaillé au théâtre avec de nombreux metteurs en scène et interprété des rôles dans les pièces de Corneille, Molière, Auguste Strindberg, Bernard Koltès, Dylan Thomas…

Au cinéma, il a été dirigé par Pierre Salvadori et Jean-Claude Biette.



Golshifteh Farahani est née à Téhéran. A l’âge de 14 ans elle a joué dans son premier film Le Poirier de Dariouch Mehrjoui pour lequel elle a obtenu le prix de la meilleure actrice au festival de Fajr. Depuis elle a joué dans une douzaine de film dont Boutique (prix d’interprétation féminine du festival des 3 Continents de Nantes), Les Larmes du Froid (prix de la meilleure actrice de la Maison du Cinéma), Les Poissons Tombent Amoureux… Cette année elle tourne dans quatre films dont Nivémangue de Bahman Ghobadi.





Concert de clôture



Ali Akbar Moradi, maître de musique kurde, est un virtuose du Tanbûr et un chantre des odes mystiques et de la musique profane kurde. Un langage musical varié dont les vifs et entraînants se prêtent aux chants passionnels. Un voyage au cœur des profondes vibrations du Kurdistan.




Et … la Foire internationale du livre de Téhéran



Comme les années précédentes, cette manifestation de grande ampleur en Iran accueille un stand français mis en place par le Bureau International de l’Edition Française (BIEF) représenté par Gaël De Vos, directeur des opérations et Farhang-e Moaser, Sâles et Gooya, les trois librairies iraniennes partenaires.



C’est une nouvelle occasion pour découvrir et re-découvrir la littérature française et francophone, la philosophie contemporaine, ainsi que les essais et les revues littéraires au travers des deux milles ouvrages présentés sur le stand.



Pierrette Fleutiaux, Stéphane Heuet et Dominique Wolton participent à des rencontres avec le public lors de séances de dédicaces.



Anne Stierlin, responsable des éditions de l’Institut universitaire des hautes études internationales de Lausanne et Henri Stierlin, iranologue, spécialiste de l’Islam et auteur de nombreux ouvrages sur l’Iran présentent leurs ouvrages et animent une table-ronde autour de l’iranologie à l’Institut Français de Recherche en Iran.



Denis Savoie, astrophysicien, docteur en histoire des sciences et chercheur à l’Observatoire de Paris, est l’auteur de nombreux ouvrages et articles. Il dirige le département Astronomie-Astrophysique du Palais de la Découverte et préside, depuis 1990, la Commission des cadrans solaires.

Le programme multidisciplinaire de ‘Jundishapour à Maragheh, les routes du savoirs’, rassemble depuis 2002, chercheurs français et iraniens autour des questions soulevées dans ces deux lieux cultes des sciences iraniennes dont le rayonnement a influencé l’histoire des sciences. C’est dans ce cadre que Denis Savoie, Farid Ghassemlou et le Dr Takmil Homayoun présentent les ouvrages récemment publiés : ‘Astronomie en Perse’, ‘Astrolabes’ (co-édité avec Kanoon) et Jundishapour.






[ mais maitenant est le 9 mai 2006 , je suis désolé ]

c'est seulement pour Savoir

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