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On n'arrête pas le succès ! DEUX AUTEURS BELGES A L'HONNEURLe jeudi 3 novembre était la date décisive pour l’attribution du Prix Goncourt, le plus prestigieux prix littéraire en France. Quatre auteurs restaient en lice, dont deux belges : Jean-Philippe Toussaint pour son roman «Fuir» et François Weyergans pour «Trois jours chez ma mère». En définitive, c’est François Weyergans qui a remporté la palme et se voit couronné «Prix Goncourt 2005». Il faut retourner jusqu’en 1969 ou 1958 pour trouver des auteurs belges dans la liste des lauréats, notamment Félicien Marceau avec «Creezy» en 69 ou Francis Walder avec «Saint-Germain ou la négociation» en 58. Mais les deux prix Goncourt qui ont le plus marqué l’histoire de nos Lettres sont sans conteste «Faux passeport» de Charles Plisnier en 1937 et «Léon Morin, prêtre» de Béatrix Beck en 1952.
Comme avec son dernier roman «Franz et François» inspiré de la relation avec son père, lui-même écrivain à l’époque des Franz Hellens et autres, avec «Trois jours chez ma mère», François Weyergans utilise à nouveau un matériau autobiographique pour construire une fiction captivante. Ce nouveau roman était attendu par le milieu littéraire français depuis des années et l’annonce de sa parution imminente en septembre dernier était l’événement surprise de la rentrée littéraire, d’autant plus que l’auteur sortait de son chapeau un deuxième titre : «Salomé» son premier roman vieux de trente-cinq ans et resté inédit.Rappelons encore que Weyergans avait obtenu en 1997 pour son roman «Franz et François» le Grand Prix de la Langue française et qu’il a été lauréat, en 1981 déjà, du Prix Rossel chez nous avec son roman «Macaire le Copte».
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ET DE DEUX !
Après le Prix Goncourt à notre compatriote François Weyergans pour son livre "Trois jours chez ma mère" aux Editions Grasset c'est un deuxième auteur belge qui vient de se voir couronner d'un des Prix les plus importants de la rentrée littéraire en France. Jean-Philippe Toussaint, qui était par ailleurs parmi les finalistes du Goncourt, obtient cette année le Prix Médicis du roman français pour son livre "Fuir" publié aux éditions Minuit.
Le dernier Carnet et les Instants, le magazine d'information du Service de la Promotion des Lettres, avait consacré une double page à Jean-Philippe Toussaint. Laurent Demoulin ouvrait sa chronique en disant : "Jean-Philippe Toussaint est doublement présent en cette rentrée littéraire : il fête les vingt ans de "La salle de bain", son premier roman, réédité par Minuit dans sa collection de poche, et il sort son huitième livre, "Fuir", roman de la maturité dont les brillantes qualités stylistiques nous ont enchanté.
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