Azadunifr : littérature française

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Ma gironde

J’ai grandi sur les terres de Gironde,
En baladant mes humeurs vagabondes.
Ici je suis belle et bien chez moi,
Car nul lieu ne me donne plus d’émois.
Ce pays bercé par les histoires d’eau,
Donne aux autochtones le verbe haut,
Ce charmant accent grégaire,
Majestueux comme l’estuaire.

Le monde entier connaît Bordeaux pour ses vins,
Mais ce sang du christ est Girondin,
Il n’a nullement la fadeur des Bordelais,
Nullement l’odeur du sang versé,
Par ces familles qui sans partage,
On fait leur beur grâce à l’esclavage.
Et donnait comme unique héritage l’arrogance,
A toute une cité sans clairvoyance.

Bordeaux la merveilleuse,
Et bien plus hideuse,
Que les cotes atlantiques,
Aux embruns alchimiques.
A toutes ces rivières aux eaux dorées,
Qui traversent les vastes forets,
Et qui offrent aux oiseaux de passage,
Des gîtes aux milles visages.

Je ne suis qu’un modeste girondin,
Amoureux de tous ces vins,
Amoureux de tous ces paysages,
Des vignes jusqu’aux marécages.
Mes larmes coulent quand j’entends parlé,
De cette future ligne T.G.V,
Que la main d’un citadin a tracé,
Pour une poigné de billets.
Je sais que l’on ne peu rien attendre,
D’un gars qui vie dans la morosité,
Loin de notre quotidien tendre,
Dénué de toute superficialité.
Malheureusement je sais que dans cette aventure
Les droits de l’homme priment toujours sur la nature

Poème publié(e) par Christobal_33


L'oubli:antidote au poison de l'amour !

Ne me demande plus mes nouvelles
Je vais, même très bien ma belle
Je me sens guéri, sans séquelles
De tes charmes qui ensorcellent
De tes désirs insensés qui s’entremêlent
Toujours à tes vœux non formels.

Tu te vantais,dans ton parfum de querelles,
De caprices qu’émanait ta dentelle
D’être insensible à l’amour et à son mal
De tes menaces,Oh combien tu es cruelle !
De rupture, de mettre fin à tout sensuel.

Aujourd’hui, vive l’oubli l’antidote eternel.
Grace à lui, je me libère de tes ficelles
Je ne réponds plus à tes appas charnels
Ni ne me sens envers toi, tendre et fidèle.
Adieu ombre de femme, faite par le gel.

Poème publié(e) par bilaliaissa


Marre de croire au meilleur d'un ailleurs !

Marre d’un monde d’ailleurs
Marre de croire au meilleur
J’ouvre les yeux et j’écoute
Mais quand je lis, il m’en coûte

Poursuivre la même route
Celle qui part en déroute
Ne pas lire est solution
Mais alors comment fait-on ?

Pour éviter les fracas
D’une lecture de fatras
Je n’étais pas là pour ça
Cherchant un « je ne sais quoi »

Que je croyais trouver là
J’ai du franchir trop de pas
Un en arrière à présent
Juste pour prendre le temps

D’analyser le présent
D’imaginer que le temps
Pourra changer ces images
Pour que les hommes soient sages

Certains voudraient bien s’aimer
D’autres voudraient s’entretuer
Choisissez bien votre camp
De votre vie en dépend

Vous vous croyez le meilleur
Interrogez votre cœur
Humilité savez-vous
Que vous et moi sommes : nous !

Des insectes dans ce monde
Des êtres à l’âme qui gronde
Par trop d’incompréhension
Pour de fausses agressions

Vous voulez croire au meilleur
Pourtant vous tirez ailleurs
Pendant que passent les heures
Suffirait de quelques fleurs….

Et de tendres baisers je l’avoue !

Shérazade (22 novembre 2009)

Poème publié(e) par Chere_Azade

publié par reza_abbaspour81@yahoo.fr @ 7:33 AM